LE PROJET SEQUOIA

De Myriam Boudenia

Le projet Séquoia part d’une urgence : urgence climatique, urgence personnelle. Une course pour la survie de l’espèce.

Si l’on en croit les scientifiques (rapport du GIEC, Aurélien Barrau…), nous faisons face à l’effondrement de notre civilisation. Il faudrait donc agir vite, très vite. Agir ? Comment ? Que faire ? Lapins pris dans les phares d’un SUV, nous sommes complètement paralysés, impuissants et paniqués face à l’ampleur du problème. Et il y a de quoi ! Nous devrions totalement repenser l’être humain afin de le transformer. Nous devrions nous transformer. Nous avons 10 ans pour tout changer. Nous avons 1 heure 30 minutes. Environ.

Dépassant le tragique de la situation, l’ambition dantesque du Projet Séquoia révèle un fort potentiel comique.

Faire le point sur les contradictions, les paradoxes de l’être humain, son goût pour la propriété et la liberté, son arrogance et son mépris, exposer dans le rire notre Nature dénaturée.

Sur un ton tragico-comique, Le Projet Séquoïa nous propose donc de revivre les dernières heures de l’humanité du point de vue de la nouvelle civilisation des ratons-laveurs.
Deux familles. Deux maisons mitoyennes. Paul, le fils cadet, après une longue absence revient des États-Unis voir les siens… et planter secrètement des sequoïas géants. Il est devenu végan. Colette et Françoise sont les deux mamans. Farid, lui, est routier et a écrasé un truc sur la route… un raton-laveur ?Nadia vit chez ses parents avec son mari Gaël et leur fille Solenn. Et cette voix du supermarché qui ne s’arrête plus de parler… Peu à peu, tout ce petit monde est cerné par les incendies…Qu’adviendra-t-il d’eux ?